Le diabète de type 1, dont l’incidence augmente en particulier chez les enfants les plus jeunes, peut avoir un impact neuropsychologique à long terme. Il se traduit alors par des symptômes dépressifs plus fréquents ou par la diminution de certaines performances cognitives qui restent, cependant, dans les normes. Dans cette revue de la littérature, nous précisons l’apport des modèles animaux dans la compréhension physiopathologique de ces phénomènes. Nous reprenons les principales études cliniques concernant les troubles de l’humeur et les performances cognitives de l’enfant diabétique. Nous rapportons enfin l’intérêt de l’imagerie dans cette problématique en lien avec le développement cérébral de l’enfant.