Australian acacia introduction to rehabilitate degraded ecosystems is it free of environmental risks? - INRAE - Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Bois et Forêts des Tropiques Année : 2013

Australian acacia introduction to rehabilitate degraded ecosystems is it free of environmental risks?

Résumé

The use of exotic tree species and especially fast-growing trees (acacias, pines or eucalypts) has been frequently recommended to rehabilitate and restore in short term degraded areas resulting from natural events or human activities. The consequences on the environment of the introduction of these species, as the case invasive, are generally evaluated on their impact on plant biodiversity and soil physico-chemical characteristics but rarely on the composition of microbial communities. The soil microbiota, especially mycorhizal fungi, plays a key role vis-a-vis biological mechanisms governing the chemical soil fertility, productivity and stability of plant terrestrial ecosystems. Chosen approach was to describe the impact of exotic species on soil biological characteristics and the consequences of the recovering of vegetation cover composed of native species from the previous stand. After pointing out importance of the use of acacias worldwide, two case studies implemented in Senegal and Algeria, have shown that two Australian acacias, Acacia holosericea and Acacia mearnsii, induce deep changes in the functional diversity of soil microorganisms and in the structure of symbiotic microorganisms communities (mycorhizal fungi and rhizobia). These acacias inhibit the growth of two native tree species, Quercus suber and Faidherbia albida. These results confirm the need to identify the biological processes related to the actions of introducing exotic species in order to modulate their use. And this knowledge will prevent risks and ensure the performance of afforestation including rehabilitation of degraded land.
Es necesario conocer la durabilidad natural de la madera de especies de zonas aridas y semiaridas para determinar su futuro aprovechamiento. Esto permitiria reducir el uso de productos protectores. El objetivo de esta investigacion es contribuir a la mejora cualitativa de la madera de una especie lenosa comun en Argelia pero muy poco estudiada. Se trata del almacigo, Pistacia atlantica Desf., una planta vivaz, resistente y endemica capaz de vivir varios siglos adaptandose perfectamente a las severas condiciones edaficas y climaticas de su habitat. La durabilidad natural se evaluo mediante probetas normalizadas de albura y duramen de arboles procedentes de dos regiones bioclimaticas distintas del noroeste de Argelia. Las pruebas se efectuaron segun las normas europeas NE 113 (1996) y NE 350-1 (1994) que permiten evaluar la durabilidad de la madera frente a un ataque fungico. De los resultados de perdida de masa obtenidos se desprenden dos hechos particularmente interesantes: el duramen y la albura de los arboles de las dos procedencias muestran la misma durabilidad y no se observa ninguna diferencia significativa en el mismo tipo de madera entre ambas procedencias. Esta madera alcanza la categoria de altamente resistente.
L'utilisation d'essences forestières exotiques et plus particulièrement des arbres à croissance rapide (acacias, pins ou eucalyptus) a été fréquemment recommandée pour réhabiliter et restaurer à brève échéance des milieux dégradés suite à des événements naturels ou à des activités anthropiques. L'incidence sur l'environnement de l'introduction de ces espèces, parfois envahissantes, est surtout évaluée pour leur impact sur la biodiversité végétale et les caractéristiques physico-chimiques des sols, mais rarement en ce qui concerne la composition de la microflore. Les micro-organismes, et plus particulièrement les champignons mycorhiziens, jouent un rôle clé vis-à-vis des mécanismes biologiques régissant la fertilité chimique des sols et leur productivité, facteurs de stabilité des écosystèmes terrestres. L'approche retenue a été de décrire l'incidence de l'introduction d'essences exotiques sur les caractéristiques biologiques des sols, ainsi que les conséquences sur la reconstruction d'un couvert végétal composé par des espèces natives du milieu d'origine. Après avoir rappelé l'importance de l'utilisation des acacias à travers le monde, deux études réalisées au Sénégal et en Algérie ont permis de montrer que deux acacias australiens, Acacia holosericea et Acacia mearnsii, induisent de profondes modifications de la diversité fonctionnelle de la microflore du sol et aussi de la structure des microorganismes symbiotiques (champignons mycorhiziens et rhizobia). Ces acacias entraînent une inhibition de la croissance de deux espèces forestières natives, Faidherbia albida et Quercus suber. Les résultats confirment le besoin de cerner les processus biologiques liés aux actions d'introduction d'essences exotiques afin de moduler leur utilisation. Ainsi, cette connaissance préviendra les risques et assurera les performances des opérations de reboisement, notamment pour la réhabilitation des terrains dégradés.
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Paternité

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Citer

Robin Duponnois, Ezekiel Baudoin, Hervé Sanguin, Jean Thioulouse, Christine Le Roux, et al.. Australian acacia introduction to rehabilitate degraded ecosystems is it free of environmental risks?. Bois et Forêts des Tropiques, 2013, 318 (4), pp.59-65. ⟨hal-02650502⟩
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