Project for a european technological platform on organic agriculture: vision for an organic food and farming research agenda to 2025
Projet d’une plate-forme technologique européenne sur l’agriculture biologique : une vision pour la recherche en agriculture biologique à l’horizon 2025
Résumé
Facing global problems like food security, the unsustainable use of natural resources, the degradation of soils and biodiversity as well as climate change, international experts demand a strategy change in agriculture and in agricultural research. Such a change encompasses not only re-establishing principles like closing cycles in agro-ecosystems, making best use of regulating and supporting ecosystems services but also making use of indigenous or tacit knowledge of farmer communities in addition to technological progress. The reports of the “Millennium Ecosystem Assessment” and of the IAASTD highlighted the need for this change in 2005 and 2008. Influenced by these recommendations, the potential of organic food and farming systems have to be assessed for the future of agriculture. Consequently, it is important to debate the future development of organic food and farming systems. Does organic agriculture stick to a niche strategy of producing high quality food for an elite of consumers? Or is organic farming a main stream strategy for feeding the world by minimising the negative impacts on the environment? Are these two objectives combinable? Organic farming is based on management strategies which are crucial for sustainable agriculture: The productivity of crops is maintained by closed circuits of nutrients and biomass, depending on multiple interfaces between livestock and cropping systems. Crop rotations integrate leguminous plants in order to make agriculture independent from external nitrogen supply and consequently reducing energy consumption and GHG emissions. Furthermore, the management and increase of biodiversity is an inherent approach of organic agriculture in order to control pest and diseases, as well as the increase of soil fertility in order to maintain high yields. And finally, organic farming has always used indigenous and tacit knowledge. Eco-functional intensification will be the major challenge of future agriculture. That’s why the IFOAM-EU group published a vision for the future of organic food and farming systems (see www.organicresearch. org) and made a first step towards its implementation by setting up a technology platform called “organics”.
Face aux problèmes actuels comme la sécurité alimentaire, l’exploitation non durable des ressources naturelles, la dégradation des sols et de la biodiversité, et le changement climatique, des experts internationaux plébiscitent un changement de stratégie. Il s´agit de contribuer à une science durable, et de développer une agriculture respectant la nature et valorisant non seulement le savoir technologique mais aussi les savoirs des paysans. Les rapports du « Millennium Ecosystem Assessment » et de l’IAASTD[1] vont dans ce sens. Sous l’impulsion de ces recommandations, il est sans doute urgent d’analyser les potentiels de l’AB dans une perspective de durabilité et d’autonomie, en particulier vis-àvis des intrants consommateurs d’énergie. Par conséquent, il est important de débattre sur la stratégie future de l’AB et il est encore plus urgent de discuter de l’orientation de la recherche en AB. Faut-il se concentrer sur une production de haute qualité visant des marchés de niche, perspective souvent assignée à l’AB ? Ou ne faut-il pas au contraire évaluer le potentiel de l’AB pour nourrir une population mondiale croissante tout en minimisant les impacts sur l’environnement ? Ces deux objectifs peuvent-ils se combiner ? L’AB s’appuie sur des concepts intéressants. Ainsi, la productivité des plantes est atteinte par le recyclage des éléments nutritifs et de la biomasse, en multipliant les interfaces entre production animale et production végétale. Les rotations intégrant des légumineuses autonomisent la production par rapport à l’azote, et réduisent la consommation d’énergie fossile. La gestion de la biodiversité, pour stabiliser les ravageurs et les maladies, ainsi que l’augmentation de la fertilité des sols sont des contributions indispensables pour sauvegarder les services fournis par les écosystèmes. Et finalement, l’AB s’est toujours basée sur les savoirs indigènes ou tacites des paysans.L’intensification écologique ou éco-fonctionnelle apparaît comme un enjeu commun de l’agriculture. C’est pourquoi le groupe IFOAM-EU a élaboré une vision scientifique pour le futur de l’AB (voir le site : www.tporganics.eu) et inaugura en décembre 2008 une plateforme technologique sur l’agriculture biologique, qui hébergera et facilitera les débats sur les stratégies de recherche.
Origine | Fichiers produits par l'(les) auteur(s) |
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