Development of preference for lipids in children
Développement des préférences pour les lipides chez l’enfant
Résumé
In children below the age of 3 years, lipids from foods play an important role in the development of brain functions. In older children, the percentage of energy from fat does not seem to contribute to the development of obesity, but the quality of fat could be involved. The nature of lipids in children’s foods largely depends upon chosen foods and cultural practices. Therefore, understanding the development of preferences for lipids in foods is essential. Newborn preference for lipids was not much studied but it seems that there is not “innate” preference for these nutrients. Lipid solutions could even be more and more rejected during the course of the first year. In children (and adults), the fat content of a food is sometimes associated to a higher liking, very often with an optimal level, which depends upon the considered food. In children, increasing fat content is not associated to a higher short-term intake, indicating the absence of short-term effect of fat content on intake. On the contrary, different studies show an effect of fat on preference learning, in relation with their energetic value, which is a strong reinforcer of preference. Finally, parental educative practices also interact with the development of preference for fatty foods.
Chez l’enfant de moins de 3 ans, les lipides apportés par l’alimentation jouent un rôle essentiel dans le développement notamment des fonctions cérébrales. Chez l’enfant plus âgé, la part d’énergie apportée par les lipides ne semble pas contribuer au développement de l’obésité, mais la qualité des lipides pourrait être impliquée. La nature des lipides apportés par l’alimentation des enfants dépend beaucoup des aliments choisis et des pratiques culturelles. Comprendre le développement des préférences pour les lipides est donc crucial. Peu de travaux portent sur les préférences de nouveau-nés pour les lipides mais ils semblent indiquer l’absence d’une préférence « innée » pour ces nutriments. Des solutions lipidiques pourraient même être de plus en plus rejetées au cours de la première année. Chez l’enfant (et l’adulte), la teneur en lipides d’un aliment a parfois un effet positif sur son appréciation, avec souvent une teneur optimale, qui dépend de l’aliment. Chez l’enfant, l’augmentation de la teneur en lipides n’est pas associée à une plus forte consommation, indiquant l’absence d’effet à court terme de la teneur en lipides sur la consommation. En revanche, différents travaux mettent en évidence l’effet des lipides dans les apprentissages alimentaires, en lien avec leur apport énergétique, fortement renforçateur des
préférences. Enfin, les pratiques éducatives parentales viennent également interférer avec le développement des préférences pour les aliments lipidiques.
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