Asymmetric introgression of African genes in honeybee populations (Apis mellifera L.) in Central Mexico
Introgression asymétrique de gènes Africains dans les populations d'abeilles Apis mellifera L. du Mexique central
Résumé
The Africanization of the honeybee (Apis mellifera) in South America is one of the most spectacular examples of biological invasions. In this study, we analyzed the Africanization process in Central Mexico along an altitudinal transect from 72 to 2800 m, using both mitochondrial and nuclear DNA markers. The mitochondrial analysis revealed that the two high-altitude populations had a significantly greater percentage of African mitotypes (95%) than the three lowland populations (67%), indicating successful spreading of Africanized swarms to these altitudes. All populations (highland and lowland) had a similar overall proportion of African alleles at nuclear loci (58%). Thus, all populations showed an asymmetric introgression of African nuclear and mtDNA. Colonies with African mitotypes had, on average, significantly more African nuclear alleles (60%) than those with European mitotypes (51%). Furthermore, the three lowland populations showed clear signs of linkage disequilibrium, while the two high-altitude populations did not, indicating recent genetic introgression events into the lowland populations.
L'africanisation des abeilles Apis mellifera en Amérique du sud est l'un des plus spectaculaires exemples d'invasion biologique. Nous avons analysé le processus d'africanisation dans des populations d'abeilles du Mexique central, au long d'un gradient altitudinal de 72 à 2800 mètres, sur la base de marqueurs de l'ADN nucléaire et mitochondrial. Au niveau mitochondrial, les deux populations d'altitude avaient un pourcentage de mitotypes Africains plus élevé (95%) que les trois populations de basse altitude, montrant une colonisation effective a haute altitude. Au niveau nucléaire, la proportion de gènes Africains étaient relativement constante (58%), quelque soit l'altitude. Toutes les populations présentaient donc une introgression asymétrique de gènes Africains. Cependant, les colonies au mitotype Africain présentaient plus d'allèles nucléaires Africains (60%) que les colonies au mitotype Européen (51%), et il y avait une différenciation significative entre ces populations. De plus, les populations de basse altitude montraient des signes clairs de déséquilibre de liaison, montrant des introgressions plus récentes