Protoplast fusion technology for somatic hybridisation in Phaseolus
La technologie de fusion de protoplastes comme outil pour l'hybridation somatique chez Phaseolus.
Résumé
The success of interspecific breeding between Phaseolus vulgaris L. (PV) and the two donor species Phaseolus coccineus L. (PC) or Phaseolus polyanthus Greenm. (PP) requires the utilization of the donor species as female parents. Although incompatibility barriers are post-zygotic, success in such F1 crosses is very limited due to early hybrid embryo abortion. Rescue techniques for globular or early heart-shaped embryos have been improved but hybrid plant regeneration remains very difficult. In this study we describe the use of protoplast fusion techniques within the genus Phaseolus, as an alternative to succeed crosses between PP or PC and PV. Large numbers of heterokaryons have been produced using different genotypes and procedures for fusion, based either on electro-fusion (750 or 1500 V.cm-1), or on the use of a chemical micro-method with polyethylene glycol (PEG 6000) as the fusing agent. Both divisions of heterokaryons and the formation of heterokaryon-derived microcalli were observed.
Le succès d’un croisement interspécifique entre Phaseolus vulgaris L. (PV) et les deux espèces donneuses, Phaseolus coccineus L. (PC) ou Phaseolus polyanthus Greenm. (PP), nécessite l’utilisation de ces dernières en tant que parents femelles. Bien que les barrières d’incompatibilité soient post-zygotiques, le succès de tels croisements F1 est très limité en raison d’un avortement précoce de l’embryon. Les techniques de sauvetage d’embryon globulaire et cordiforme jeune ont été améliorées, mais la régénération de plantes hybrides reste très difficile. Dans cette étude, nous décrivons l’utilisation de techniques de fusion de protoplastes au sein du genre Phaseolus comme une alternative au succès des croisements entre PP ou PC et PV. Un nombre élevé d’hétérocaryons a été produit en utilisant différents génotypes et différentes procédures de fusion, basées essentiellement sur l’électro-fusion (750 ou 1500 V.cm-1), ou sur l’utilisation d’une technique micro-chimique, le polyéthylène glycol (PEG 6000) étant l’agent de fusion. Tant la division des hétérocaryons que la formation de microcals dérivés de ces hétérocaryons ont été observées.
Domaines
Biotechnologies
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