Past and future periods of drought : what are their effects on the forage systems and the possible adaptations ?
Les sécheresses passées et à venir : quels impacts et quelles adaptations pour les systèmes fourragers ?
Résumé
The rearing of herbivorous stock is very sensitive to drought as the largest water requirements of pastures and of maize take place in the period May-July, when rainfall is very erratic. A quick reminder of the past severe droughts will bring to light the various ways in which the forage systems reacted and adapted to drought. The analysis of the 1976 and 2003 droughts shows that the herbage systems in the strict sense and the 'organic' systems were those that suffered most, in spite of the rather remarkable aptitude of grasslands for recovery. The farmer may anticipate a period of drought by including some strategic adaptations in his system (grazing management, constitution and postponement of forage stores, recourse to annual forages, dual-purpose crops such as maize
). If the drought is too severe, other adaptations, of tactical nature, have to be considered (purchase of forage, of straw or of concentrate, change in the livestock management) in order to save the animals. In view of the growing risk of severe and frequent droughts, the preference is to be given to a strategy that gives the best utilization of the rainfall and of the soil water reserves during winter and spring (winter crops or crops with deep roots, winter grazing
).
L'élevage des herbivores est très vulnérable à la sécheresse, car les besoins en eau des prairies et du maïs sont maximum de mai à juillet, mois où la pluviométrie est très irrégulière. Un rapide retour sur les grandes sécheresses passées permet de mettre en valeur les diverses réponses et adaptations à la sécheresse des systèmes fourragers. L'analyse des sécheresses de 1976 et 2003 montre que ce sont les systèmes herbagers stricts et les systèmes "bio" qui sont les plus vulnérables, malgré la capacité de récupération assez remarquable des prairies. La sécheresse peut être anticipée par l'éleveur qui introduit des adaptations stratégiques dans son système (gestion du pâturage, constitution de stocks et leur report, recours à des fourrages annuels, culture à double fin comme le maïs
). Lorsque la sécheresse est trop sévère, d'autres adaptations, tactiques, doivent être envisagées (achats de fourrages, paille ou concentrés, modification du système d'élevage) pour sauvegarder l'élevage. Face à des sécheresses dont l'amplitude et la fréquence risquent d'augmenter, la stratégie qui doit dominer est celle de valoriser au maximum l'eau des pluies et des réserves du sol pendant les périodes hivernales et printanières (cultures d'hiver ou avec un enracinement profond, pâturage hivernal
).
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