Oméga 3 et neurotransmission cérébrale - INRAE - Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Oléagineux, Corps Gras, Lipides Année : 2004

Oméga 3 et neurotransmission cérébrale

Résumé

Polyunsaturated fatty acids (PUFA) are essential components in the biogenesis and the functioning of nerve membranes. PUFA are notably involved in cell communication, through the neurotransmission pathways. Animal studies have shown that chronical dietary deficiencies in omega 3 fatty acids induce deficits of docosahexaenoic acid (DHA, 22 : 6n-3) in brain membranes concurrently with alterations of cognitive processes. A neurochemical model that takes into account the release of neurotransmitters, in particular monoamines and acetylcholin, has been proposed to explain this effect. The relationships between omega 3 fatty acids and brain functions in humans are increasingly studied in psychiatric disorders which are related to neurotransmission dysfunctions (schizophrenia, depression, attention-deficit\\hyperactivity disorder in children). Some modifications of the omega 3 and 6 fatty acids body status have been correlated to mental health alterations and nutritional supplementations in PUFA have been used to restore the biochemical status with significant beneficial effect on the pathological symptoms. We focuse our researches on the mechanistical modes of action of the omega 3 fatty acids, especially the DHA, at the membrane and cellular levels
Les acides gras polyinsaturés (AGPI) sont des constituants structuraux fondamentaux du système nerveux central (SNC) dont la teneur conditionne le fonctionnement des cellules neuronales. Ils sont des acteurs de la communication intercellulaire, notamment à travers les processus de neurotransmission. De nombreuses études ont montré chez l’animal que le déficit des membranes cérébrales en oméga 3, et plus particulièrement en acide docosahexaénoïque (22 : 6ω-3 ou DHA) induit par une carence alimentaire spécifique en cette famille d’AGPI, s’accompagne de troubles de l’apprentissage. Un support neurochimique a été avancé, impliquant les processus de libération de neurotransmetteurs, notamment les monoamines et l’acétylcholine. Cette relation entre AGPI ω3 et neurotransmission est d’autant plus intéressante qu’elle pourrait être également impliquée chez l’Homme dans l’apparition et\\ou la sévérité de certains troubles neuropsychiatriques dans lesquels des dysfonctionnements de la neurotransmission sont constatés (schizophrénie, dépression, hyperactivité chez l’enfant). En effet, de nombreuses études révèlent un déficit du statut corporel en AGPI oméga 3 (20 : 5 et 22 : 6) mais aussi en oméga 6, qui peut être corrigé par voie nutritionnelle, permettant alors de réduire significativement certains des symptômes pathologiques. Dans ce contexte, nous développons au laboratoire des recherches visant à comprendre les mécanismes d’action des oméga 3, et en particulier du DHA, dans les membranes nerveuses et l’incidence sur le fonctionnement de ces cellules.
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Sylvie Vancassel. Oméga 3 et neurotransmission cérébrale. Oléagineux, Corps Gras, Lipides, 2004, 11 (1), pp.58-65. ⟨10.1051/ocl.2004.0058⟩. ⟨hal-02675387⟩

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