Enracinements comparés du chêne sessile, du chêne pédonculé et du hêtre. Réflexions sur l'autécologie des essences - INRAE - Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Revue forestière française Année : 2002

A comparison of the soil-root complex of sessile oak, pedunculate oak and common beech. Reflections on the autecology of species

Enracinements comparés du chêne sessile, du chêne pédonculé et du hêtre. Réflexions sur l'autécologie des essences

Résumé

This article compares the soil-root complex of mature pedunculate and sessile oaks (Quercus robur and Q. petraea, respectively) and common beech (Fagus sylvatica) uprooted by the tempest of December 1999 in northeastern France (the Lorraine tableland and limestone Lorraine tableland). The major edaphic constraints arise from soil compactness, poor structure, waterlogged horizons, and depth of calcareous slab. Beech appears more sensitive than oak to soil constraints. The greater the constraint, the more superficial the soil-root complex appears to be. The results are discussed in terms of water balance, mineral nutrition and tree stability
Cet article compare les complexes sol-racines de chablis de Chênes sessile et pédonculé et de Hêtres adultes observés suite à la tempête de décembre 1999 dans 5 types de stations présentant des contraintes édaphiques différentes (régions naturelles du Plateau lorrain et des Plateaux calcaires de Lorraine). Quatre stations correspondent à des sols bien ou moyennement drainés sur limons, limon et argile, argile de décarbonatation. Une autre correspond à un sol très mal drainé sur sable et argile. Les contraintes sont liées à la compacité des horizons, à leur mauvais drainage, leur mauvaise structuration, à la présence d'une nappe temporaire ou à la profondeur d'apparition d'une dalle calcaire en place. D'une façon générale, le Hêtre apparaît nettement plus sensible aux contraintes du sol que le Chêne, ce qui se traduit par la mise en place d'un système d'autant plus traçant que la ou les contraintes sont fortes (augmentation de la surface du complexe sol-racine). Les chênes sont globalement moins sensibles , notamment vis à vis de la contrainte liée à l’engorgement. Même si les racines apparaissent déformées, l’enracinement est généralement plus profond et les mottes résultant du déracinement moins « aplaties ». En revanche, en l’absence de contraintes fortes, chêne et hêtre présentent des complexes sol-racines tout à fait comparables. Les effets de ces déformations sont discutés en terme de conséquences sur l’alimentation hydrique et minérale et sur la stabilité des arbres
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Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)

Dates et versions

hal-02681711 , version 1 (25-01-2021)

Identifiants

  • HAL Id : hal-02681711 , version 1
  • PRODINRA : 14953

Citer

François F. Lebourgeois, Bernard Jabiol. Enracinements comparés du chêne sessile, du chêne pédonculé et du hêtre. Réflexions sur l'autécologie des essences. Revue forestière française, 2002, 54 (1), pp.17-42. ⟨hal-02681711⟩
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