Les indicateurs dans un Institut de Recherche devraient être lisibles à plusieurs niveaux de décisions, et particulièrement avec plusieurs niveaux de décomposition de l'ensemble de publications choisi comme référence. Les transactions de citations entre revues ont été largement utilisées pour structurer en sous-champs scientifiques les bases de données de l'ISI (Institute for Scientific Information). Les auteurs ont essayé une structuration "sans germe" des revues du SCI-CMCI (Science Citation Index-Computer and Mathematic Citation Index) : (a) pour tester la convergence de spécialités (environ 150) construites uniquement pour l'analyse de citation sur les revues SCI-CMCI avec des classifications existantes à un niveau similaire, (b) pour explorer les intérêts et les limites de cette approche pour des niveaux supérieurs d'agrégation (à peu près 30 champs ou sous disciplines). Quelques limites des classifications de journaux sont examinées. Au niveau des sous-champs, la convergence est grande avec quelques divergences intéressantes. Au niveau des sous disciplines, la méthode n'est pas suffisante pour produire une délimitation des 30 champs satisfaisante, mais elle donne une base solide pour une validation raisonnée par les experts.