Ce document, essentiellement empirique, étudie les durées de résidences et les décisions de mobilité qui peuvent intervenir et qui alors clôturent une période de résidence. Il se situe dans la lignée des travaux anglo-saxons sur les différences de comportement entre les hommes et les femmes ("gender distinction"). On s'intéresse ici aux comportements des jeunes femmes originaires des espaces ruraux en France et on se focalise sur leur première mobilité après leur sortie du système de formation initiale. On distingue les décisions de mobilité de longue et de courte distance. Ces résultats sont comparés à ceux obtenus lors d'une précédente analyse sur le comportement des jeunes hommes. On montre que les ressorts des décisions de migration diffèrent encore largement entre les hommes et les femmes : les hommes suivant explicitement des logiques professionnelles alors que les femmes prennent en compte d'autres éléments et particulièrement la famille.