Le deuxième dispositif de préretraite agricole, appliqué de 1995 à 1997, a connu une inflexion sensible de ses objectifs afin de favoriser, davantage que le premier programme, l'affectation des terres libérées aux jeunes agriculteurs. On présente ici les effets de cette politique sur l'installation en agriculture. Apparemment les objectifs ont été atteints puisque le nombre d'installations a été stimulé grâce à cette mesure. Cependant l'impact à moyen terme risque d'être moins favorable en raison des restrictions qui vont toucher le marché foncier. Par ailleurs, les installations supplémentaires, notamment celles qui se réalisent en dehors du cadre familial, restent en fait relativement peu nombreuses et le coût du dispositif apparaît élevé par rapport aux résultats obtenus.