Au début du 19e siècle, les gentilshommes agriculteurs anglais observent que leurs céréales, blé, orge et avoine, "breed-true", c'est-à-dire que les plantes se reproduisent identiquement d'une génération à la suivante parce qu'elles sont naturellement fixées. De là à une technique d'amélioration, il n'y a qu'un pas : remplacer un mélange de plantes par la meilleure que l'on peut "isoler". Au milieu du 19e siècle, les gentilshommes agriculteurs font place à des sélectionneurs professionnels. Ces derniers n'ont que faire des variétés "true-breeding". En s'appuyant sur la meilleure science de l'époque, le Darwinisme, ils promeuvent un type variétal nouveau qui a la vertu de se "détériorer" dans le champ de l'agriculteur.