Des hybridations artificielles représentant 17 combinaisons ont été, réalisées à, partir de 6 espèces de Salmonidés, à, savoir les saumons chinook et coho, la truite arc-en-ciel, la truite brune, le saumon Atlantique et l'omble de fontaine. La réussite au stade oeillé, les taux de survie jusqu'au 15e jour après l'éclosion, la durée d'incubation et la dispersion des éclosions ont été, examinés par référence aux lots témoins monospécifiques. Les taux de réussite et de survie des hybrides se sont révélés inférieurs ou au mieux semblables à, ceux des espèces parentales. Des effets maternels significatifs ont été, observés dans la plupart des types de croisements. Des facteurs d'interaction très variables se sont avérés agir sur la durée d'incubation des hybrides, qui pouvait dépasser celles des espèces parentales. La dispersion des éclosions était plus importante chez les hybrides que dans les espèces pures et tendait à, être négativement corrélée à, la survie. Quelques types d'hybrides ont donné, des résultats prometteurs au terme de cette expérience. Leur intérêt potentiel pour l'aquaculture est considéré, dans la discussion.