Five-year study of consequences of fluvial maintenance operations on the biodiversity in the Mareau-aux-Prés islands (National Reserve of Saint-Mesmin, Loire River, France)
Résumé
The Mareau-aux-Prés islands, along the Loire river, are characterized by a multiple channel pattern, where natural limestone riffles influence the morphology and spatial distribution of vegetated islands, secondary channels and alluvial bars. In September 2012, within these islands, the vegetation of the central 3 ha sandy-gravelly bar was uprooted and the bar level lowered in order to maintain the flow capacity of the river. A new sandy-gravelly bar appeared in spring 2013, ideal field support to study long-term ecological issues. A multidisciplinary research programme (‘BioMareau’ project) is currently being conducted from 2012 to 2019, focusing on physical and biological compartments. Field measurements on annual basis were performed on hydrosedimentary processes. Biotic components focus on colonization dynamics by Populus nigra seedlings (studying small-scale DNA spatial genetic structure and through plot survey), by native and invasive flora (through seed bank and summer inventories), by community assemblages of ground beetles Coleoptera Carabidae, by gravel nesting birds and on the consequence of the modification of the feeding habitat by the European beaver (as the island constituted the main source of wood). We will present 5 years of results after fluvial maintenance operations. The applied objectives of such study are to guide river managers in order to perform optimal useful management operations with a minimum loss of biodiversity.
L’objectif de ce projet de recherche est d’étudier les conséquences des travaux d’entretien du lit de la Loire sur plusieurs composantes de la biodiversité d’un ilot au sein des 13 hectares des iles de Mareau-aux-prés (Loiret). Dans l’optique de maintenir la capacité d’écoulement du fleuve, le Pôle Loire (DDT du Loiret) a dévégétalisé et arasé cet ilot en septembre 2012. La biodiversité présente sur cet ilot a été ainsi remise à zéro. Mais la dynamique naturelle du fleuve a apporté de nouveaux sédiments lors de l’hiver suivant et une nouvelle biodiversité et un nouvel assemblage de communautés se sont installés de novo, à partir de flux de populations provenant des autres ilots et berges. Ce projet multidisciplinaire est centré sur cette nouvelle dynamique de recolonisation. Nous présentons ici les résultats 5 ans après travaux, sur la biodiversité intra et interspécifique (via l’acquisition de données in situ et d’analyses génétiques et spatialisées) autour de quatre communautés : végétation herbacée, arbustive et arborescente, autochtone et exotique ; avifaune nicheuse des grèves ; castor et entomofaune coléoptère Carabidae en couplant ces données avec celles de la morphodynamique fluviale, variable chaque année.
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