Interest and limits of adding hard feces in the nest box on the rabbit offspring health
Intérêt et limites de l'ajout de fèces dures dans le nid sur la santé des lapereaux
Résumé
The natural coprophagy behavior expressed by young rabbits can be amplified by including hard feces in the nest box. The objectives of our study were 1) to describe the feasibility of this practice under commercial conditions, and 2) to study the interests and limits of this practice on offsprings’ health until the slaughter age. The experiment was conducted on 363 litters in a professional unit that stop to use antibiotics for more than 10 years, during 5 consecutive batches from birth to 70 days of age. In the group F (feces added, n = 183litters), exogenous hard feces (5 pellets per day and nest) were manually added to the nest between days 2 and 18 of lactation. The exogenous hard feces were obtained from future reproductive females reared in the same unit. In the group T (control, n = 180 litters) no hard feces were added to the nest box, but the natural female behavior of dropping hard feces in the nest was accepted. Manually adding hard feces in the nest box did not improved the offspring mortality rate during lactation (T: 7,5 % vs. F: 7,2 %). A significant interaction between treatment and batch on the mortality rate after weaning was observed, with a favorable result for batch 2 (T: 20,4 % vs. F: 8,2 %). The difference observed between the results obtained here under professional conditions and previously in experimental conditions, shows that additional studies regarding the origin of feces, when starting the treatment and at which period of the day, are necessary to validate this practice on professional conditions.
Le comportement naturel de coprophagie exprimé par les jeunes lapereaux au nid peut être amplifié par l’ajout de fèces dures exogènes. L'objectif de notre étude est 1) d'évaluer la faisabilité de cette pratique en conditions d’élevage professionnel, et 2) d’étudier son intérêt et ses limites sur la santé des lapereaux jusqu’à l’âge de la vente. L’expérience a été réalisée sur 363 portées, dans un élevage professionnel n'utilisant pas d'antibiotiques depuis plus de 10 ans, et pendant 5 bandes consécutives, de la naissance à 70 jours d’âge. Dans le groupe F (fèces ajoutés, n = 183 portées), des fèces exogènes (5 crottes par jour et par nid) ont été ajoutés dans le nid entre 2 et 18 jours de lactation. Ces fèces exogènes provenaient de femelles futures reproductrices du même élevage. Dans le groupe T (Témoin, n = 180 portées), aucun apport de fèces exogène n’a été réalisé, mais le comportement naturel de dépôt des fèces dures dans les nids était respecté. L’ajout de fèces dures exogènes dans les nids n’a pas amélioré le taux de mortalité des lapereaux pendant l’allaitement (T: 7,5 % vs. F: 7,2 %). Une interaction significative entre les effets traitement et bande a été observée pour le taux de mortalité après sevrage, où une influence favorable pendant la bande 2 (T: 20,4 % vs. F: 8,2 %) a été constatée. Les écarts de résultats obtenus ici entre élevage professionnel et préalablement en conditions expérimentales, démontrent qu'il faut des études complémentaires sur l’origine des fèces, le moment du début du traitement et la période de la journée à laquelle les fèces exogènes sont déposées dans le nid, pour valider cette pratique.
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