1974-2014: Does the embryo fit in the era of genomics in Ruminants?
1974-2014 : quelle place pour l’embryon à l’ère de la génomique chez les ruminants ?
Résumé
Over the last ten years, international trade in embryos has doubled. Embryo transfer remains one of the safest ways to exchange genetic material. Optimizing reproductive technologies has become a strategic priority in the era of genomics: the increase of genetic gain may be accelerated through a combined use of in vivo embryo recovery, superovulation, embryo transfer (ET) together with oocyte puncture followed by in vitro embryo development. After 40 years of development, one of the major challenges for reproductive biotechnologies is the possibility of a pre- implantation diagnosis from a small number of cells in the embryo, which opens new perspectives. Since the opening of genotyping service to French breeders in dairy cattle in 2011, genomic selection is now largely used in the Montbeliarde, Holstein, Pie Rouge, Normande, and Brown Swiss breeds. Through the genotyping of females, new perspectives are open to embryo biotechnologies, like prediction of the potential response of donor cows, adaptation of treatment protocols and optimization of breeding strategies (choice of mode of reproduction and / or use of sexed semen). These techniques integrate the concept of sustainable breeding practices, both at collective and individual levels and should continue to evolve with the continuous improvement of genotyping tools and reproductive phenotypes
Au cours des dix dernières années, les échanges internationaux d’embryons ont doublé. Le transfert embryonnaire reste un des moyens les plus sûrs pour échanger du matériel génétique. Optimiser les techniques de reproduction est devenu un axe stratégique à l’ère de la génomique : l’amélioration du progrès génétique peut être accélérée grâce à l’utilisation combinée de la production d’embryons, de la superovulation, du transfert d’embryon (TE) et de la ponction d’ovocytes associée au développement embryonnaire in vitro. Après 40 ans de développement, un des défis majeurs des biotechnologies de la reproduction est la réalisation d’un diagnostic pré-implantatoire, à partir d’un petit nombre de cellules prélevées chez l’embryon, qui ouvre de nouvelles perspectives. Depuis l’ouverture du service de génotypage aux éleveurs bovins laitiers français en 2011, la sélection génomique s’installe à grand pas au sein des élevages des races Montbéliarde, Prim’Holstein, Pie Rouge, Normande et Brune. Grâce au génotypage des femelles, de nouvelles perspectives s’ouvrent au biotechnologies de l’embryon, permettant de prédire le potentiel des donneuses, d’adapter les protocoles de traitement et d’anticiper les plans d’accouplement (choix du mode de reproduction et/ou utilisation de semence sexée). Ces techniques de reproduction servent les pratiques d’élevage et de sélection durables, au niveau collectif autant qu’individuel et devraient encore évoluer avec l’amélioration continue des outils de génotypage et des phénotypes de reproduction.
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