Ce travail a pour objectif de mettre en évidence l’évolution de la structure des sols sous l’effet de leur pédogenèse (évolution tendancielle) et des variations saisonnières (évolution supposée cyclique). Pour cela, quatre sols ont été étudiés suivant un gradient d’anthropisation, depuis un Néoluvisol jusqu’à un Anthroposol construit. Ils ont été étudiés selon deux modalités (planté ou non) dans des colonnes lysimétriques de 2 m3 équipées permettant la réalisation de bilan hydrique et de suivi des transferts d’eau à différentes profondeurs. L’exploitation de ces données de suivi hydrodynamique a permis de mettre en évidence des comportements contrastés des sols, suivant le gradient testé. Alors que de simples variations cycliques ont été observées pour les sols les moins anthropisés, les sols les plus influencés par l’action de l’Homme qui s’avérait également être les plus récents, montraient des traces de variations tendancielles. Une approche de modélisation inverse menée sur l’un des sols a différents pas de temps a permis de dégager une tendance d’évolution de l’architecture porale.