Des formats de la perception
Résumé
Le goût est souvent interprété comme un des lieux de condensation des éléments en jeu dans la consommation. Mais doit-il être interprété comme le résultat d’une détermination socioculturelle incorporée, un construit social, c'est-à-dire le résultat lui aussi incorporé de pratiques sociales liée à l’activité alimentaire, ou bien, loin de cette hégémonie des déterminations collectives, comme le résultat d’une juxtaposition d’influences sur la perception de la qualité ?
En partant de l’analyse empirique de cas de buveurs de vin, cette communication montre que chacune de ces hypothèses correspond à un format particulier de la relation de goût : l’appui sur « ce qui est collectivement reconnu comme bon » dans le premier cas, l’appui sur une définition de « mes goûts » dans le second et sur « la qualité » des produits dans le troisième. Chacun de ces formats repose sur un équipement déterminé de mise en relation que l’analyse de cas permet de dégager.
Origine | Fichiers produits par l'(les) auteur(s) |
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