En réaction aux décisions de réforme de la PAC de 1992, les agriculteurs mettent en oeuvre un certain nombre d'adaptations de leurs systèmes productifs, destinées à compenser la diminution de leurs résultats lorsque la réforme les pénalise (Ile-de-France) ou à les améliorer encore lorsque la réforme les favorise (Midi-Pyrénées). Les auteurs passent en revue un certain nombre de solutions dont certaines sont déjà observées tandis que d'autres font l'objet de simulations. Les premières concernent les adaptations des combinaisons culturales, l'économie d'intrants, celle de frais de mécanisation, la vigueur de l'agrandissement des exploitations. Les secondes consistent en une adoption plus fréquente de conduites culturales impliquant une moindre dépense d'engrais et de produits phytosanitaires, en l'achat en commun du parc de matériels et notamment de la moissonneuse-batteuse, en un agrandissement réalisé en limitant l'augmentation des charges de structure.