La biodisponibilité relative, un outil pour l'éco(toxico)logie trophique ?
Résumé
Un biote entretient une relation trophique avec son milieu. Dans le cas d'un animal hétérotrophe, cette relation passe par l'ingestion de divers substrats aptes à délivrer des éléments nécessaires à ses besoins physiologiques. Lorsque le milieu est contaminé, cette ingestion conduit à celle du ou des contaminants présents. La quantité d'un contaminant ingérée est alors proportionnelle à la quantité de matrice vecteur ingérée (Qmi) multipliée par la concentration du contaminant dans cette même matrice (Cmi). Si plusieurs matrices sont ingérées, l'exposition totale est égale à : ∑(Qmi . Cmi). Cette exposition externe peut être utilisée pour évaluer un risque toxicologique (comparaison à une valeur de référence écotoxicologique) ou pour évaluer un transfert de contaminant, par exemple d'un maillon à un autre d'un réseau trophique. Il y a un postulat caché à l'utilisation directe de la quantité ingérée c'est l'absence (ou l'aspect négligeable) d'un effet de rétention par la matrice. Autrement dit un polluant véhiculé par une proie, du sol, de l'eau en phase dissoute ou encore associé à la matière en suspension présente, une fois ingéré, a-t-il une capacité équivalente à atteindre la cible?
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