Les jardins communs et leur importance pour la gestion forestière durable. Le pin pignon en exemple.
Résumé
Les jardins communs forestiers doivent être suivis, conservés, maintenus, voire étendus avec de nouvelles essences et doivent être bien renseignés et répertoriés dans les plans d’aménagements.Les résultats qui en sont issus doivent être diffusés et portés à la connaissance de tous, comme se proposent de le faire les projets en cours soutenus par le Ministère de l’Agriculture comme ESPERENSE , et MedForFutur, notamment. Les efforts de tous partenaires de la filière forestière française de recherche et développement pour se constituer en réseau (pour ce qui est des jardins communs, voir GEN4X et IN-Sylva et réfléchir à l’évolution de ces dispositifs pour prendre en compte les itinéraires sylvicoles, le potentiel offert par l’hybridation, la constitution de vergers à graines et îlots d’avenir, etc., vont aussi dans ce sens. Par ailleurs, les données issues de la gestion courante (suivis des coupes, régénérations et plantations par exemple) constituent aussi une ressource expérimentale d’une très grande richesse pour le choix des espèces et provenances, qui mérite d’être mieux tracée, archivée, valorisée (sommier électronique par exemple) et venir compléter les dispositifs de recherche classiques voir Fady et Scotti 2018 (Forêt Entreprise 240) et le blog.