Food price policies and the distribution of Body Mass Index: Theory and empirical evidence from France
Politiques des prix alimentaires et distribution de l’Indice de Masse Corporelle : théorie et évidence empirique en France
Résumé
This paper uses French food expenditures data to examine the effect of the prices of 23 food product categories on the distribution of Body Mass Index (BMI) in a sample of French adults. A dynamic choice model that uses standard assumptions from Physiology is developed. It is shown that the slope of the price-BMI relationship is affected by the individual's Physical Activity Level (PAL). When the latter is unobserved, identification of price effects at conditional quantiles of the BMI distribution requires quantile independence between PAL and the covariates, especially income. Then, using quantile regression results, unconditional BMI distributions can be simulated for various price policies. It is found that increasing the price of beverages, fats and sugars and sweets by 10%, and decreasing the price of fruits and vegetables by 10% would reduce the prevalence of overweight and obesity by 7 and 5 percentage points respectively.
Cette recherche examine l’effet des prix de 23 catégories de produits alimentaires sur la distribution de l’Indice de Masse Corporelle (IMC) de la population adulte française, à partir de données d’achats pour l’alimentation à domicile (enquête TNS-WorldPanel). A l’aide d’un modèle de choix rationnel intégrant des hypothèses physiologiques sur la dynamique du poids corporel, on montre que le niveau d’activité physique (NAP) de l’individu module les effets des prix sur son IMC. L’identification de ces derniers requiert alors une forme d’indépendance statistique entre le NAP, qui n’est pas observé, et les variables explicatives de l’IMC, en particulier le revenu. Sous cette condition, il est possible de simuler l’impact de diverses politiques de prix sur la distribution inconditionnelle de l’IMC dans la population. On trouve, en particulier, qu’une augmentation de 10% du prix des boissons, des graisses et des produits sucrants, associée à une diminution de 10% du prix des fruits et des légumes réduiraient la prévalence du surpoids et de l’obésité de 7 et 5 points de pourcentage respectivement.
Origine | Fichiers éditeurs autorisés sur une archive ouverte |
---|
Loading...