L'objectif principal est de tester l’existence d’interactions fiscales entre les collectivités locales françaises en prenant en compte les forces d’agglomération. Pour cela, nous estimons un modèle de fixation des taux de taxe professionnelle en 2002, en mobilisant les techniques d’économétrie spatiale. On observe ainsi un comportement de mimétisme fiscal entre collectivités, plus intense dans les zones urbaines que dans les zones rurales. Ceci corroborait l’hypothèse théorique de concurrence fiscale plus intense lorsque l’agglomération est plus forte. La relation positive entre taux de taxe professionnelle et le stock de capital local suggère également l’existence d’une rente d’agglomération dans les villes.