Chemotaxonomical investigations of fossil and extant beeches. I. Leaf lipids from the extant Fagus sylvatica L.
Etude chimiotaxonomique de hêtres fossiles et actuels. I. Lipides foliaires du Fagus sylvatica L. actuel.
Résumé
The chemistry of fossil plants can help in precising their taxonomic affinities as well as their taphonomic history. The lipids from mature leaves ofFagus sylvatica L. were thus characterised to identify the components potentially informative that might be preserved in fossil beeches. Gas chromatography–mass spectrometry analyses of the lipids revealed a complex mixture comprising more than 60 identified constituents, belonging to diverse chemical families (e.g., sterols, fatty lipids, acyclic isoprenoids, triterpenes, glycerols, esters). Although most of the identified components are reported here for the first time in the European beech, they predominantly correspond to rather common compounds in Angiosperms. Nevertheless, their co-occurrence may constitute a useful fingerprint in further chemotaxonomic investigations of beeches. The newly reported compounds also include degradation products of plant lipids and fungal markers, showing that these degradation markers are to be considered as molecules related to the leaves in further taphonomic studies. To cite this article: T.T. Nguyen-Tu et al., C. R. Palevol 6 (2007).
La chimie des plantes fossiles peut aider à préciser leurs affinités taxinomiques et leur histoire taphonomique. Les lipides de feuilles matures de Fagus sylvatica L. ont donc été caractérisés, afin d’identifier les composés potentiellement informatifs qui pourraient être préservés dans les hêtres fossiles. L’analyse de ces lipides par spectrométrie de masse a révélé une mixture complexe de plus de 60 molécules identifiées, appartenant à des familles chimiques variées. La plupart des composés identifiés sont décrits ici pour la première fois chez F. sylvatica. Ils correspondent majoritairement à des constituants communs chez les Angiospermes, mais leur présence concomitante pourrait constituer une empreinte chimique pertinente pour les futures études chimiotaxonomiques sur le hêtre. Certains des composés nouvellement identifiés correspondent à des produits de dégradation de lipides végétaux et à des marqueurs fongiques, montrant que de tels marqueurs de dégradation peuvent contribuer significativement aux lipides des fossiles. Pour citer cet article : T.T. Nguyen-Tu et al., C. R. Palevol6 (2007).