L'étude, qui utilise les données de quatre enquêtes logement de l'INSEE (1984 à 1996), présente des analyses économétriques de plusieurs thèmes, dans une approche d'économie urbaine. L'étude des gradients de valeurs foncières montre que le prix unitaire des terrains résidentiels augmente d'environ 5 à 10% lorsque la taille du pôle croît de 100 000 habitants et qu'il diminue d'environ de l'ordre de 2% par kilomètre. La méthode des prix hédonistes permet d'estimer la valeur d'attributs du logement. La surface habitable, le type d'immeuble, l'équipement sanitaire et quelques autres attributs (sécurité d'accès, etc.) sont les déterminants essentiels du prix. Les caractéristiques communes des immeubles collectifs interviennent aussi et, enfin, quelques caractéristiques du cadre de vie (qualité sociale du voisinage, climat). L'estimation d'un modèle de choix discret permet l'analyse des choix du statut d'occupation et du type d'immeuble. La probabilité d'être propriétaire augmente avec l'âge (surtout pour les maisons individuelles) ; le revenu a le même impact, mais plus pour les appartements que pour les maisons. Un chapitre fait également la synthèse d'analyses de statistique descriptive présentées dans le volume premier.