Les politiques forestières en Afrique centrale comprennent différents types de taxes qui régulent les activités forestières. Les auteurs utilisent un modèle déterministe de contrôle optimal, dérivé de l'économie des ressources renouvelables, afin d'évaluer ces politiques. Ils intègrent une fonction d'aménité, dans le but de définir la situation socialement optimale et ils dérivent les taux de taxation optimaux. Pour l'une des taxes analysées, la fonction objectif devient différentiable par morceaux. Grâce à un théorème de Hartl et Feichtinger les auteurs peuvent résoudre le problème. Ils montrent que toutes les taxes étudiées peuvent être optimales mais que leurs potentiels pour collecter des fonds, et donc leur acceptabilité sociale, sont très différents.