Cet article considère l'efficacité relative de deux types de régulation, à savoir le contrôle de l'offre (quota) et le contrôle de l'effort d'exploitation (limitation des intrants) visant à limiter la surexploitation des ressources maritimes en accès libre. L'existence de prises accessoires amène les auteurs à reconsidérer la supériorité de l'instrument "quota" pour la gestion efficace des ressources. Comme les prises accessoires sont rejetées à la mer, le régulateur public fixe les quotas à un niveau tel, que la ressource est exploitée de manière nécessairement sous-optimale. L'existence de prises involontaires diminue l'efficacité d'un marché des quotas individuels, puisque ceci peut se traduire par un gaspillage accru de la ressource du fait de la mortalité élevée des rejets.