Les auteurs présentent un modèle dynamique de l'investissement dans le capital humain, où le preneur de décision (le chef de famille) constitue des stocks de capital humain grâce à ses enfants. Il s'agit de la modélisation, dans une structure aléatoire, des échanges entre investissements dans des aspects (physiques) et investissements dans le capital humain, accomplis par les différents enfants au sein de la famille. Ils montrent comment préciser le modèle structurel en tant que système d'équations à choix discret simultané de façon qu'il soit estimable en utilisant une liste ou des données en coupe transversale sur la fréquentation des établissements scolaires. Ils estiment des paramètres structuraux à partir de données ivoiriennes de 1985/1986, à l'aide de techniques de maximum de vraisemblance simulées et standard. Les résultats indiquent que les bénéfices tirés de l'apprentissage par l'action sont beaucoup plus importants que les bénéfices tirés de l'école au moins pour les jeunes, que l'élasticité de substitution intertemporelle estimée est très importante et que l'élasticité de substitution entre les aspects financiers et le capital humain est négative.