Pour les entreprises du Languedoc-Roussillon, la notion de produits de terroir est d'abord un lien fort à un lieu. On trouve ensuite la conscience d'une qualité supérieure, souvent accompagnée d'un sentiment d'authenticité. Vient enfin la reconnaissance d'une qualité gustative intrinsèque. Les équilibres entre ces trois approches varient selon les secteurs. Pour la viticulture, c'est le terroir au sens strict (sol) qui domine. En fruits et légumes, c'est avant tout la notion de goût. Ailleurs, on est moins concerné sauf dans les productions animales où le rapport terroir-lieu est fort. Le poids des filières étant différent selon les départements, il y a évidemment des approches départementales diversifiées. Interrogés sur les recettes traditionnelles, seulement 500 établissements se disent concernés. Elles sont plus fréquentes dans les secteurs vins, céréales, et dérivés, produits animaux. Mais l'utilisation d'une recette traditionnelle ne semble pas corrélée avec une valeur ajoutée plus forte que la moyenne, alors que ceux qui se disent proches du terroir paraissent plus performants.