Les risques collectifs sanitaires et environnementaux ont été pris en compte dans les politiques publiques et communautaires grâce au nombre croissant de procédures et décisions législatives. La gestion de ces risques collectifs requiert de nouvelles conditions pour construire et évaluer les décisions publiques. Ces conditions nécessitent trois points de passage obligés : une mobilisation des acteurs et experts du domaine concerné, une information publique large et une application du principe de précaution.