[Choosing one's own distribution network : dependence or emancipation ?]
Choisir son canal de distribution : dépendance ou émancipation ?
Résumé
Après avoir étudié les comportements différents de chaque secteur du Languedoc-Roussillon face aux possibilités de ventes régionales, nationales ou internationales, les auteurs s'interrogent sur la typicité des entreprises exportatrices. Même si le seuil est inférieur dans les vins, ils constatent que c'est autour de 20 salariés que les regards se tournent vers l'extérieur, et cet extérieur se réduit à une demi-douzaine de pays (ou moins) qui absorbent 90% des exportations. Concernant le marché intérieur, l'analyse porte l'accent sur les différentes parts de marché de la grande distribution. Ici, les filières vins et viandes et poissons arrivent en tête en confiant près de la moitié de leurs ventes à ce circuit. Les fruits et légumes, par contre, restent encore majoritairement fidèles aux grossistes. Ces circuits expliquent en partie les pratiques en matière de contrats (écrits ou non, longs ou courts). La dépendance par rapport aux quatre principaux clients est jugée forte dans les vins et à un degré moindre, dans l'industrie céréalière et les produits alimentaires divers. Mais la dépendance ressentie ne correspond pas forcément à un degré de concentration de ventes élevé. Quoi qu'il en soit, la grande majorité des entreprises a l'intention de diversifier ses circuits de vente et de développer à l'avenir ceux dans lesquels elle est peu présente aujourd'hui.