Ce rapport, fruit d'un travail collectif, passe en revue l'état des connaissances publiées sur l'impact potentiel des changements climatiques dans les secteurs de l'industrie, de l'énergie et des transports. Il tente d'identifier les secteurs les plus sensibles, de préciser le degré de fiabilité des prévisions et les conditions d'adaptation. Les agroindustries pourraient être parmi les plus vulnérables, de même que les infrastructures sur "permafrost". La montée du niveau de la mer renchérirait le coût de la protection des infrastructures de transports et des unités industrielles situées en zones côtières. L'accroissement des températures pourrait réduire les besoins énergétiques de chauffage et accroître les besoins en climatisation. Il ne semble pas possible de se contenter des adaptations spontanées. Il revient aux gouvernements de diffuser les informations nécessaires, de s'intéresser aux infrastructures vulnérables et éventuellement de favoriser la diversification des activités économiques.