Une analyse économique de la "renaissance rurale" française est proposée. On présente la régression de l'agriculture et le maintien de l'industrie rurale, les demandes croissantes d'espaces et de biens ruraux résidentiels, récréatifs et d'environnement, ces dernières renouvelant le métier d'agriculteur. L'analyse est faite en termes d'avantages comparatifs, tenant compte des ressources, des fonctions de production et de consommation, des coûts de transport. Les mobilités lieu de travail-résidence et les migrations, résidentielles ou professionnelles, sont étudiées et analysées dans un cadre micro-économique, puis l'évolution des activités rurales est expliquée par des mécanismes keynésiens induisant des emplois selon une spatialisation en aires de marchés. Elles restructurent l'espace en bassins d'emploi, hiérarchisés et polarisés dans l'espace. Elles doivent transformer les politiques d'aménagement et de développement local : intégration ville-campagne et valorisation des ressources rurales.