Le marché foncier est, tout d'abord, replacé dans le contexte européen, la France étant caractérisée par un prix des terres bas. Les achats fonciers des non-agriculteurs, suscités par des projets résidentiels ou de loisirs, représentent des parts de marché importantes (environ 30% des surfaces agricoles en moyenne, jusqu'à 82% des petits lots bâtis). Un modèle de détermination du prix des terres agricoles est ensuite brièvement présenté. L'évolution des modes d'usage des sols entre grandes catégories (agriculture, forêt, sols artificialisés, landes) au cours des années 1980, montre un recul de la friche, une légère contraction de l'espace agricole, principalement au profit des sols urbains ou des réseaux et accessoirement de la forêt. La réforme de la PAC pourrait modifier le sens et l'ampleur de ces mouvements.