Les espaces ruraux intéressent de plus en plus les citadins : les non-agriculteurs augmentent leur part sur le marché foncier agricole entre 1983 et 1990. Pour les terrains non bâtis, la terre est avant tout un facteur de production agricole et son prix est déterminé par ses capacités productives. Pour les terrains bâtis, la demande croissante des non-agriculteurs pour des usages résidentiels ou de loisirs entraîne une augmentation des prix, y compris pour les achats des agriculteurs. Cette contribution a été présentée à la session "prix de l'environnement et gestion des espaces naturels".