Genetic diversity and management of brown trout: the value of studying variation at protein and microsatellite loci.
Diversite et gestion genetique de la truite commune : apport de l'etude du polymorphisme des locus proteiques et microsatellites
Résumé
The electrophoretic polymorphism at 47 protein loci was studied in 24 domesticated and natural French brown trout populations. The variation at 5 microsatellite loci in 4 of these populations was also investigated. The total proportion of polymorphic loci was 57% for all the populations analysed and mnged from 0 to 37% between populations. This polymorphism allowed us to distinguish 2 subspecies which occupy the Atlantic and Mediterranean areas, respectively. The average standard genetic distance between these 2 groups was estimated to be 0.10. The genetic diversity of the Atlantic populations was substantially higher than that of the Mediterranean populations and showed some geographic structuration. All the domesticated stocks originated from the Atlantic area. The 5 microsatellite loci were polymorphic with a total number of alleles per locus ranging from 2 to 8 and heteroxygosity was between 0 and 74 %. These microsatellite loci also allowed us to distinguish the Mediterranean population from the 3 populations originating from the Atlantic area. The value of these results for the genetic management of brown trout is briefly discussed.
Nous avons examiné le polymorphisme électrophorétique de 47 locus enzymatiques dans 24 populations naturelles et domestiques de truite commune de France ainsi que la variabilité à 5 locus microsatellites dans 4 de ces populations. La proportion de locus enzymatiques polymorphes sur l’ensemble des échantillons est de 57% et varie de 0 à 37% entre populations. Ce polymorphisme permet de distinguer 2 sous-espèces distinctes occupant respectivement les bassins atlantique et méditerranéen et dont la distance génétique standard (Nei) s’établit, en moyenne, à 0,10. La variabilité des populations atlantiques s’avère nettement plus élevée que celle des populations méditerranéennes et présente un certain degré de structuration géographique. Toutes les souches domestiques étudiées ont une origine atlantique. Les 5 locus microsatellites examinés se sont avérés polymorphes avec un nombre d’allèles variant de 2 à 8 et des taux d’hétérozygotie intrapopulation de 0 à 74%. Ils permettent aussi de distinguer la population méditerranéenne étudiée des 3 populations d’origine atlantique. L’intérêt de ces résultats pour la gestion de la diversité génétique des populations naturelles de truite commune est brièvement présenté.
Origine : Fichiers éditeurs autorisés sur une archive ouverte
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