L'analyse porte sur les consequences des quotas dans differentes exploitations dont les principales composantes, surface utile, surface toujours en herbe, cultures fourrageres et rendement laitier varient assez largement et qui se situent au Nord-Ouest de la France (Bretagne, Normandie, Picardie). Le calcul des revenus, de l'affectation des terres liberees par l'intensification laitiere, des couts d'opportunite de la contrainte de contingentement est fait a partir d'une representation des systemes par modeles lineaires. Les conclusions font apparaitre la necessite d'atteindre un seuil de 200.000 a 250.000 litres d'autorisation de production, une variation des resultats economiques liee aux structures d'exploitation et aux productivites fourrageres et laitieres, une demande potentielle tres elevee d'acquisition de quotas specialement dans les systemes exclusivement laitiers et aux plus hauts niveaux d'intensite. La diversification par une cereale ou par la viande accompagnant une forte intensite au-dela de 6000 litres/vache/an apparait contestable dans la conjoncture actuelle.