Face à l’augmentation du risque de développement des maladies animales, l’apparition de résistances aux produits de synthèse, et dans un souci d’amélioration des productions dans le respect de l’environnement, l’agriculture mondiale se tourne vers des solutions de lutte plus écologiques pour la santé animale. En zone tropicale, où les contraintes sont plus prononcées, une solution pourrait être l’utilisation des plantes tropicales inspirée des pratiques de médecine traditionnelle. En effet la présence des métabolites secondaires particuliers dans les plantes, peut leur conférer des propriétés thérapeutiques. Un inventaire de 36 espèces végétales d’intérêt appartenant à 22 familles botaniques, ainsi qu’une première étude phytochimique qualitative des feuilles de quatre plantes tropicales : Châtaignier pays (Artocarpus altilis var. non seminifera), Raisinier (Coccoloba uvifera), Icaquier (Chrysobalanus icaco), Manioc (Manihot esculenta ; ont été réalisés durant ce stage. Les résultats nous montrent que toutes les familles botaniques répertoriées sont riches en phénols et dérivés phénoliques. De plus, la famille des Myrtaceae présente une certaine primauté en termes d’activité sur le système digestif. Le screening phythochimique des 4 plantes nous a permis d’y mettre en évidence la présence prédominante de composés phénoliques et l’absence d’anthocyanes, de coumarines et d’alcaloïdes.