Genome-based insights into the resistome and associated-mobilome of extended-spectrum cephalosporins resistant Morganellaceae spp
Résumé
Objectif - Introduction
La résistance aux antibiotiques est une problématique majeure pour laquelle une approche « One Health » est désormais indispensable. Larsenal génétique des bactéries pour séchanger des gènes (plasmides et îlots génomiques transférables) est un des éléments responsables de la diffusion de la résistance au sein/entre les différents écosystèmes. Les Morganellaceae sont des bactéries ubiquistes, pathogènes opportunistes pour lesquelles les infections dues à des souches multirésistantes ne cessent de saccroître. Lépidémiologie et les mécanismes moléculaires de la résistance de cette famille sont à ce jour peu explorée.
Matériels (ou Patients) et méthodes
Une collection de 83 souches de Morganellaceae constituée majoritairement de Proteus mirabilis et Morganella morganii résistantes aux céphalosporines de dernières générations, a été rassemblée avec des isolats dorigine humaine (France, Bulgarie et Taiwan), et animale (France). Létude du résistome et du mobilome associé a été réalisée en combinant des approches phénotypiques et génotypiques (séquençage haut-débit).
Résultats
Toutes les souches étaient multirésistantes (> 3 familles dantibiotiques). Une analyse phylogénétique a révélé une importante diversité à lexception de quelques clusters proches. Les b-Lactamases à Spectre Etendu du groupe CTX-M ont été majoritairement identifiées (41/83), ainsi que la céphalosporinase acquise CMY-2 (23/83). Les éléments intégratifs et conjugatifs (ICE/IME) des familles SXT (8/83) et SGI1 (13/83) véhiculant respectivement les gènes blaCMY-2 et blaVEB-6 ont été identifiés, certaines souches possédant un ICE et un IME. Un transfert conjugatif de la résistance aux céphalosporines de dernières générations na été observé que pour un tiers des souches. Des analyses bioinformatiques approfondies sont en cours afin de confirmer ces premiers résultats et localiser les gènes de résistance.
Conclusion
Contrairement aux principales espèces d'Entérobactéries, les gènes de résistance BLSE/AmpC ne semblent pas principalement localisés sur des plasmides conjugatifs chez les Morganellaceae. Les plasmides conjugatifs IncA/C ainsi que les éléments intégratifs et conjugatifs appartenant aux familles SXT et SGI1 jouent un rôle important dans leur diffusion parmi les espèces de Morganellaceae.
Origine | Fichiers produits par l'(les) auteur(s) |
---|