Acceptability of Guadeloupean consumers to improve the nutritional quality of sugary drinks: an experimental study
Acceptabilité des consommateurs guadeloupéens pour l’amélioration de la qualité nutritionnelle des boissons sucrées : une étude expérimentale
Résumé
The increase in the prevalence of obesity and chronic diseases in the French West Indies and the identification of an advanced nutritional transition require a detailed unders- tanding of the mechanisms of consumer trade-offs regarding to the food supply. We propose an experimental study to estimate the extent to which Guadeloupean consumers are willing to pay for an improvement in nutritional quality. As the acceptability of such an improvement has consequences (perceived or assumed) on sensory characteristics, we propose an analysis combining sensory evaluation with the revelation of willingness to pay for sweetened drinks. The results show a marked preference of Guadeloupean consumers for sugar as soon as they can taste the product. The sensory criterion thus seems to take precedence over nutritional information, even though nutritional information, when it is the only one available, does not lead to a rejection of the less sweetened products.
L’augmentation des prévalences d’obésité et de maladies chroniques aux Antilles françaises et l’identification d’une transition nutritionnelle avancée nécessitent une compréhension fine des mécanismes d’arbitrages des consommateurs quant à l’offre alimentaire. Nous proposons une étude expérimentale visant à estimer dans quelle mesure les consommateurs guadeloupéens sont prêts à payer pour une amélioration de la qualité nutritionnelle. L’acceptabilité d’une telle amélioration ayant des conséquences (perçues ou supposées) sur les caractéristiques sensorielles, nous proposons une analyse combinant l’évaluation sensorielle à la révélation de consentements à payer pour des boissons sucrées. Les résultats montrent une préférence marquée des consommateurs guadeloupéens pour le sucre dès lors qu’ils peuvent goûter le produit. Le critère sensoriel semble ainsi primer sur l’information nutritionnelle et cela même si l’information nutritionnelle, lorsqu’elle est la seule disponible, n’engendre pas de rejet des produits les moins sucrés.
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