Will remote living be digital and green? Pathways to environmental transition.
La vie à distance sera-t-elle numérique et écologique ? Chemins vers la transition environnementale.
Résumé
Published on 28 February, the second part of the sixth report of the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC, 2022) sounds the alarm: the impact of climate change would be much more rapid than the previous edition in 2013 suggested. While the first part published seven months ago, the IPCC (2021) provided an update of our scientific knowledge on climate change, this second part studies the impacts of climate change on populations and ecosystems. The warning has been reiterated many times since the first report (IPCC, 1990) and is now more pressing and more precise: the current effects of global warming (+1.09 °Celsius in 2021) on populations and ecosystems (reduced availability of water and food resources, higher mortality, emergence of new diseases, development of cholera, increased heat stress, deterioration of air quality, halving of the living areas of animal and plant species) are proving to be irreversible, even if we assume that the temperature rise is limited to 1.5 °C, the target set by the Paris Agreement. More than three billion people live in areas vulnerable to these consequences and by 2050, one billion people living in coastal areas will be directly threatened: over the past century, sea levels have risen by 20 cm and according to IPCC forecasts, the sea could rise by one metre by 2100, but uncertainty about the rate of melting of the ice caps makes a rise of two metres plausible.
Publié le 28 février dernier, le second volet du sixième rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec, 2022) sonne le tocsin : l'impact du changement climatique serait beaucoup plus rapide que ne le laissait envisager sa précédente édition en 2013. Alors que le premier volet édité voici sept mois, le Giec (2021) constituait une mise à jour de nos connaissances scientifiques sur l'évolution du climat, ce second volet étudie les impacts du changement climatique sur les populations et les écosystèmes. Maintes fois relancée depuis le premier rapport (Giec, 1990), l'alerte se fait plus pressante et plus précise : les effets actuels du réchauffement climatique (+1,09 °Celsius en 2021) sur les populations et les écosystèmes (réduction de la disponibilité des ressources en eau et en nourriture, plus grande mortalité, émergence de nouvelles maladies, développement du choléra, augmentation du stress thermique, dégradation de la qualité de l'air, baisse de moitié des aires de vie des espèces animales et végétales) s'avèrent irrémédiables même dans l'hypothèse d'une hausse des température limitée à 1,5 °C, toise retenue par l'accord de Paris. Plus de trois milliards d'humains vivent dans des zones vulnérables à ces conséquences et d'ici 2050, un milliard d'habitants des zones côtières sont directement menacés : depuis un siècle, le niveau des océans s'est élevé de 20 cm et selon les prévisions du Giec, la mer pourrait gagner un mètre d'ici à 2100, mais l'incertitude sur le rythme de fonte des calottes glaciaires rend plausible une élévation de deux mètres.
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Environnement et Société
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