Étude comparative entre la mise à la reproduction à 7 mois et la mise à la reproduction à 18 mois chez la chèvre laitière : bénéfices et impacts du point de vue ostéopathique
Résumé
Les chevrettes de renouvellement en élevage caprin laitier sont majoritairement mises à la reproduction à l’âge de 7 mois, dans le but de minimiser la période d’improductivité de la chèvre au sein de l’élevage. Cependant cette pratique est remise en question par quelques éleveurs encore minoritaires qui décident de reporter la première saillie à l’âge de 18 mois, dans l’optique de préserver la phase de croissance de leurs animaux.
Ce mémoire avait donc pour but d’évaluer les dysfonctions ostéopathiques engendrées par l’une ou l’autre pratique et de les confronter, afin d’en analyser les potentielles répercussions sur les chèvres. Pour ce faire, une étude expérimentale a été effectuée dans deux élevages : l’un mettant ses chevrettes de renouvellement à la reproduction à 7 mois, le second à 18 mois. Les chèvres ont été suivies du début de la gestation jusqu’après la mise-bas, dans le but d’analyser à chaque stade l’évolution des dysfonctions ostéopathiques relevées.
Les résultats obtenus montrent que la mise à la reproduction à 7 mois provoque davantage de dysfonctions ostéopathiques récurrentes que la mise à la reproduction à 18 mois sur les chevrettes de renouvellement. Qu’elles soient primipares ou multipares, les chèvres sont également sujettes à davantage de dysfonctions ostéopathiques au cours de la gestation lorsqu’elles sont mises à la reproduction à 7 mois. Il a également été mis en évidence que le schéma corporel adaptatif était différent selon l’âge de mise à la reproduction.