La croissance des activités équestres auto-organisées soulève des questions socio-économiques (i.e. fourniture de services demandé par les usagers et offerts par les professionnels). Face à la méconnaissance actuelle des populations, cette étude questionne les choix organisationnels de ces usagers équestres et la valeur créée par ces activités. À l’aide d’une méthodologie mixte, nous proposons un état des lieux des pratiques équestres auto-organisées, en France, et de l’offre des services professionnels à disposition de ces usagers. Les choix organisationnels semblent principalement liés aux ressources disponibles (économiques, foncières, matérielles), aux compétences des usagers (aussi bien équestres qu’agricoles), ainsi qu’à l’adéquation aux valeurs de consommation. Nous proposons des pistes de réflexion pour l’adaptation d’une offre à ces usagers équestres qui permettrait de rattacher ces populations aux institutions et professionnels de la filière mais aussi pour d’autres pratiques auto-organisées.