grave était considéré comme lié à la grossesse s'il survenait en péri-partum ou dans l'année suivant l'accouchement. Résultats Au total, 209 grossesses ont été analysées. Les cardiopathies étaient majoritairement valvulaires (37,8 %), à risque rythmique (29,7 %) et congénitales (23 %). Les patientes étaient à haut risque avec 45 % classées mWHO > II et 66,4 % classées CAR-PREG II ? 2. Le taux de prématurité était de 20,1 %, dont 3,1 % entre 28 SA et 32 SA. Le mode d'accouchement était par césarienne dans 40,4 % et le taux d'hémorragie du post-partum était de 20,4 %. Vingt et une patientes (10,6 %) ont présenté au moins un événement cardiovasculaire grave en péri-partum ou dans l'année suivant l'accouchement. En péri-partum, 11 épisodes d'insuffisance cardiaque aiguë sont survenus (5,4 %), 2 embolies pulmonaires (1 %) et un AVC (0,5 %). Lors du suivi à un an sont survenus 11 évènements (5,2 %) dont 3 décès qui concernaient des patientes classées mWHO IV et prises en charge tardivement en péri-partum. Conclusion Il s'agit de la première description de la gestion et du devenir d'une cohorte européenne de patientes enceintes porteuses de cardiopathies au sein d'une équipe cardio-obstétricale multidisciplinaire structurée. Ce type d'approche semble améliorer le pronostic et la prise en charge de ces patientes par rapport aux données de la littérature. Des études complémentaires restent nécessaires pour le confirmer. Déclaration de liens d'intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d'intérêts.