Endogenous formation of a joint lab in an oligopolistic market: private incentives, collective incentives and welfare
Formation endogène d’un laboratoire commun dans un marché oligopolistique : incitations privées, incitations collectives et bien-être
Résumé
In this paper, we study the endogenous formation of a joint lab in an oligopolistic market. We compare the situation where N firms choose their R&D efforts non-cooperatively and the situation where a subset of firms conduct their R&D through a partial joint lab. We show that the profits of the firms joining a lab increase with its size until a certain critical size. Beyond this critical size, the profits of the players decrease with the growth of the dimension of the lab. An important result yields that the socially optimum size of the lab is lower than the equilibrium size when the output spillover levels are sufficiently low such as applied research. The policy implications to this result suggest the intervention of public authorities to prohibit firms to form the grand joint lab or partial cooperations that can emerge spontaneously but are detrimental to social welfare through the strengthening of antitrust laws.
Dans cet article, nous étudions la formation endogène d’un laboratoire commun dans un marché oligopolistique. Nous comparons la situation où N entreprises choisissent leurs efforts de R-D non coopératifs et la situation où un sous-ensemble d’entreprises effectuent leur R-D par l’intermédiaire d’un laboratoire conjoint partiel. Nous montrons que les profits des entreprises qui se joignent à un laboratoire augmentent avec sa taille jusqu’à une certaine taille critique. Au-delà de cette taille critique, les profits des joueurs diminuent avec la croissance de la dimension du laboratoire. Un résultat important indique que la taille socialement optimale du laboratoire est inférieure à la taille d’équilibre lorsque les niveaux de débordement de la production sont suffisamment faibles, comme la recherche appliquée. Les implications politiques de ce résultat suggèrent l’intervention des pouvoirs publics pour interdire aux entreprises de former le grand laboratoire commun ou des coopérations partielles qui peuvent apparaître spontanément mais qui sont préjudiciables au bien-être social par le renforcement des lois antitrust.