Les biotechnologies végétales à l’Inra le témoin, l’archive et l’historien
Abstract
Pour l’historien tard venu dans l’espace des controverses sur les biotechnologies, la quête de la mémoire des acteurs et des parties prenantes du débat est un exercice particulièrement délicat. D’où l’importance de la mission Archorales et de sa patiente entreprise d’approche des mémoires de la recherche agronomique pour encourager une parole sinon neutre, du moins transparente dans ses conditions de production. Parce qu’elle est portée par l’institution Inra, la collecte prend en effet le sens d’une reconnaissance du travail effectué dans une carrière réalisée en son sein. Les priorités scientifiques ont pu changer, les jugements sur telle ou telle manière de produire du savoir ou des innovations agronomiques se modifier substantiellement, l’institution a un devoir de considération envers ceux qui ont travaillé pour elle, elle a même une obligation morale de les aider à donner un sens à leur action par-delà les vicissitudes du temps. Cela constitue bien entendu un biais méthodologique, mais un biais objectivable.
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