Biodégradabilité des eaux résiduaires urbaines, des boues d’épuration et des retours en tête - Peut-on simplifier les protocoles de mesure ?
Résumé
L'évaluation de la biodégradabilité de la matière organique contenue dans les eaux usées et dans les boues d'épuration est requise pour concevoir et modéliser les installations de récupération des ressources de l’eau, dont le fonctionnement repose sur des traitements biologiques. Elle est d’autant plus importante que l’on cherche à valoriser cette matière (en biogaz, notamment). La caractérisation de cette biodégradabilité est réalisée dans des conditions aérobies ou anaérobies, selon que les matrices soient plutôt aqueuses (eaux résiduaires, retours en tête) ou semi-solides (boues d’épuration), en lien avec les procédés mis en œuvre (traitements aérobies ou digestion anaérobie).
L’objectif de cette présentation est de comparer les résultats de mesures de biodégradabilité réalisées dans des conditions aérobies et anaérobies, sur des eaux résiduaires et des boues. Les protocoles ont été adaptés, et les données analysées ont soit été acquises récemment dans le cadre de projets de modélisation, soit été publiées dans les 20 dernières années. Il s’agit dans cette présentation de synthétiser ces données, et d’étudier en particulier les liens entre DBO5 et DBOultime des eaux, et BMP des boues associées.
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