« La frugalité, un terme un peu radioactif »
Résumé
C’est par une tribune dans Le Monde, publiée en mars 2019, que le collectif Labos 1point5 a annoncé vouloir « amorcer ou poursuivre le changement de nos pratiques professionnelles afin de réduire rapidement notre impact sur l’environnement, en cohérence avec les objectifs de l’accord de Paris ». Les pratiques, ici, sont celles des personnels de la recherche et l'impact correspond en particulier à l’« empreinte carbone » des laboratoires. Tamara Ben Ari (TBA), chercheuse en sciences de l’environnement (INRAE) et Olivier Berné (OB), astrophysicien (CNRS) sont à l’origine de Labos 1point5, ce collectif qui a créé depuis la fin 2021 un groupement de recherche CNRS-INRAE. Ils ne s’expriment pas ici au nom de ce dernier ni du collectif dans son ensemble mais en tant que cofondateur et cofondatrice. Cette précision est importante pour la conduite du présent entretien, qui ne prétend pas résumer la diversité des points de vue et des aspirations de Labos 1point5. Cette parole située permet de revenir sur les origines de la démarche impulsée par Tamara Ben Ari et Olivier Berné et sur le contexte dans lequel elle s’inscrit, ce qui sous-tend leur discours d’autonomie et de réappropriation, et les potentiels risques induits par l’estimation de l’empreinte carbone.
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