Effects of meal frequency on performances, appearance and behaviour of mule ducks housed in confinement.
Fractionnement de l'alimentation du canard mulard en phase de rationnement
Abstract
In order to limit the spread of the avian influenza, Mallard duck may have to be confined. This husbandry system being different from conventional breeding, it is necessary to evaluate its effects. The feed cost can reach up to 60% of the production cost. Therefore, it makes the development of new feeding techniques necessary, in order to manage the feed consumption, to improve the food valuation and to limit the stress factors. The aim of this study is to test the effects of meal frequency on performances, appearance and behaviour of mule ducks housed in confinement. Two groups of 1600 ducks were divided into pens of 400 animals. Between 36 and 71 days of age they received 230g of feed, either in one (T1) or two meals (T2). At the age of 78 days, 336 ducks per treatment were fed by force-feeding. Growth and fattening were measure through weight and anatomical dissections. During weighing and at slaughter their body condition was noted. The behaviour was assessed with a sudden noise reaction test and by scoring the ease of force-feeding. Up to 62 days, the two-meals distribution improved growth (weight +3.7%) and food valuation (Consumption Index -7.5%). However, these differences faded and disappeared and T2 gain half the weight of T1. At the end of force-feeding, although a similar weight,
the liver of T2 ducks had a lower melting rate (-8.9%) and an improved weight of the cutting pieces (+4% of duck breast). Therefore, food fractionation temporarily improves food valorisation and animal’s performances. It would be interesting to find ways to maintain these gains at the end of force-feeding.
Afin de limiter le risque de propagation de l'Influenza Aviaire, les éleveurs de canards mulards peuvent être amenés à confiner leurs animaux. Ce mode d'élevage différant de l'élevage conventionnel, il est nécessaire d'en évaluer les effets. De plus, la charge alimentaire représentant jusqu'à 60% du coût de production, de nouvelles techniques d'alimentation doivent être développées pour mieux gérer la consommation, améliorer la valorisation alimentaire et limiter les facteurs de stress. Dans ce cadre, notre essai s'intéresse à l'effet de la fréquence des repas sur les performances technico-économiques et le comportement de canards confinés. Deux lots de 1600 mulards répartis en loges de 400 animaux ont reçu 230g d'aliment de 36 à 71 jours d'âge, en un (T1) ou en deux repas (T2). A 78 jours, 336 canards par traitement ont été engraissés par gavage. L'état corporel, la croissance et l'état d'engraissement ont été suivis par des pesées et des dissections. Le comportement des animaux a été évalué par un test de réaction à un bruit soudain et par notation de la facilité de gavage. La distribution en deux repas a amélioré la croissance (poids vif +3,7%) et la valorisation alimentaire (Indice de Consommation-7,5%) jusqu'à 62 jours. Ces différences se sont estompées et ont disparues par la suite, les T2 enregistrant une prise de poids deux fois moins importante. A l'issue du gavage, bien que de poids similaires, les foies des canards T2 ont eu un taux de fonte inférieur (-8,9%) ainsi qu'un poids des pièces de découpe légèrement amélioré (+4% de magret) par rapport à ceux des canards T1. Un fractionnement alimentaire permet donc d'améliorer temporairement la valorisation alimentaire et les performances technico-économiques. Il serait intéressant de trouver des voies d'amélioration pour maintenir ces gains jusqu'à la fin du gavage.
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